SOLANGE YOMI est la présidente de l’organisme Africa Women Hope. Un Réseau Femmes Leaders d’Afrique, qui lutte contre les grossesses précoces en scolarité, présentement en Côte d’Ivoire. Elle est aussi cadre de banque et écrivaine.
Le Groupe OBV Inc, dans sa mission de responsabilité sociale, s’est penché sur cet organisme de bienfaisance afin de lui apporter son soutien et aide dans cette lutte. Dans cet article, Solange nous explique comment elle a débuté, ses challenges et ses conseils.
Pour tous ceux qui aimeraient apporter leur aide à cet organisme, veuillez nous contacter en écrivant à contact@groupeobv.com ou appelez au (514) 665 8388.
Africa Women Hope (AWH) est créé en 2020. J’ai commencé l’ONG (OBNL) AWH sur fond propre, ça n’a pas été facile, je me suis battue comme je pouvais pour soutenir des jeunes filles en situation de grossesse précoce. Avec mes équipes nous avons fait des campagnes de sensibilisation à travers le pays la Côte d’Ivoire et je continue de me battre pour une meilleure solution aux grossesses en scolarité pour un lendemain meilleur, pour nos filles, jeunes sœurs, l’avenir de nos pays Africains.
Nous avons 15 coordinations de l’ONG Africa Women Hope en Côte d’Ivoire et 3 à l’internationale dont le Burkina Faso, le Congo et Togo. De façon régulière, nous faisons des campagnes de sensibilisation dans les établissements scolaires. Nous avons des points focaux pour communiquer avec nos filles.
Dans les villes de San Pédro, Biankouma, Korhogo et Soubré (villes en Côte d’Ivoire), nos coordinateurs sont au travail sans relâche, et j’avoue ce n’est pas facile mais ce sont tout simplement des personnes qui ont choisi de se rendre utile à la jeunesse, qui au quotidien, rendent visite, conseillent et soutiennent la jeunesse pour leur éviter la débauche et la perdition.
Je suis fière de mes soldats et on garde espoir qu’un jour il fera jour et que le taux de grossesse en scolarité va baisser considérablement si plus de moyens sont dégagés pour une meilleure prise en charge.
L’organisme a aussi un volet qui aide à l’autonomisation des femmes. Les challenges sont énormes. L’organisation de plusieurs activités, dans les zones de Biankouma, Sipilou, Glanlé, Yorodougou, Zocoma, Yalo, Glangoualé etc… Car cette partie de la Côte d’Ivoire est très enclavée et nos parents souffrent du faite du manque de routes. Le transport est très limité. Toute cette situation est déplorable, voilà pourquoi je me suis concentrée sur cette partie de la Côte d’Ivoire Profonde.
Je travaille avec des groupements de femmes bénévoles et j encourage les femmes à s’investir dans ce qu’elles aiment faire . Pour moi c’est cela la liberté.
Le facteur clé de façon générale c’est la pauvreté.
Que se soit les grossesses en scolarité ou l’autonomisation des femmes, la pauvreté est la première cause.
Ma vision c’est de voir une société en Afrique ou la jeune fille et la femme sont épanouies, ou elle deviennent de vrais aides pour leur époux et compagnons de vie.
Mes conseils c’est de dire à toutes ces personnes aspirantes à l’entrepreneuriat de ne jamais baisser les bras et de se battre chaque jour. Car c’est chaque jour qu’on gagne le combat
Enfin, j’ai écrit un livre intitulé: PARTIR. Ce livre raconte l’histoire d’une jeune fille qui part rechercher un avenir meilleur pour sa famille en Occident, mais la question est de savoir si l’eldorado existe qu’en occident ? Et si on créait notre propre Eldorado chez nous. Yes I can.
Les revenus de vente de ce livre, seront dédiés aux activités de Africa Women Hope, afin de subvenir aux besoins des jeunes filles et à l’autonomisation des femmes en milieu rural.
C’est le lieu d’inviter les autorités et même l’international à soutenir ce combat. Je demande aux décideurs et les personnes soucieuses du bien être de leurs prochains, de rejoindre ce combat car il est noble.
Les objectifs de l’ONG AWH ne sont pas encore atteints car nous cherchons toujours des financements pour une meilleure prise en charge.
