L’immigration au Québec est toujours restée ma principale audace…
Je suis Siaka Sylla, un Ivoirien d’origine, résidant avec ma famille à Châteauguay au Québec, une famille que je chéris et qui me donne tout l’amour du monde grâce à une conjointe et à des enfants merveilleux!
Je suis par ailleurs chef d’entreprises et entrepreneur dans divers domaines d’activités stratégiques, ce qui indique clairement que ma présentation n’a de sens que si j’indique également que ce nom, Sylla Immigration Services inc., est porté par toute une équipe de travail et de collaborateurs, provenant particulièrement du Canada. Une équipe plurielle, dynamique et engagée qui œuvre au quotidien à faire de l’immigration et du recrutement international une expérience des plus mémorables.
Pour ma part, je suis un diplômé du M.B.A. pour cadres de l’UQAM (EMBA) et titulaire d’un diplôme en droit de l’immigration et de la citoyenneté au Canada. Je suis recruteur agréé de travailleurs temporaires et consultant spécialiste en immigration. Nous sommes accrédités aussi bien au fédéral auprès du CICC, Collège des consultants en immigration et en citoyenneté, qu’auprès du gouvernement du Québec, étant inscrits au registre québécois des consultants en immigration reconnus.
À l’entame de cet entretien, j’aimerais adresser mes salutations distinguées à votre lectorat avisé et à toute l’équipe de votre magazine, cet espace qui contribue grandement à la diffusion de pensées et de propositions contributives qui font avancer la société, notre terre d’immigration.
Notre défi reste commun, vous à travers vos plumes et nous à travers notre corpus juridique, c’est-à-dire de faire avancer les enjeux communautaires et de marquer notre présence par une empreinte positive au Québec et au Canada.
Mon parcours entrepreneurial a débuté bien loin du Canada, en Côte d’Ivoire ou avec une équipe de jeunes. Nous avons saisi les opportunités d’affaires qui s’offraient à nous en étant tout simplement motivés par la liberté d’entreprendre et l’ambition de construire des entités qui contribue à satisfaire les besoins d’une clientèle donnée.
J’ai été directeur général de deux entreprises en Côte d’Ivoire dès mes 23 ans, avant de déposer innocemment mes valises au Québec, il y a une quinzaine d’années.
Mon employeur au Québec m’a rapidement fait confiance et m’a clairement indiqué que mes initiatives seraient les bienvenues à mon poste de superviseur de programmes et c’est là, avec une équipe dévouée, que nous avons développé des programmes et des méthodes pour accroitre davantage les chiffres de l’entreprise.
C’était un défi passionnant. Aujourd’hui encore, je salue la grandeur d’esprit de ces Québécois qui ont compris que l’immigration est une réelle opportunité d’intégrer des gens talentueux. Je suis maintenant ami avec mon ancien directeur régional pour le Québec, et nous travaillons de concert sur d’autres projets et programmes innovants.
J’avoue que la passion de l’entrepreneuriat remonte à mon jeune âge, à l’école primaire où mes parents, des entrepreneurs, n’hésitaient pas à me confier les ventes au comptoir de leur unité de commercialisation de bois débité. En grandissant, mon oncle paternel, un grand esprit que je salue toujours, m’a expliqué qu’il n’avait pas eu besoin de diplômes comme certains de ses amis pour se réaliser et que je pouvais constater que, presque chaque fin de mois, ce dernier venait lui demander des prêts, me confirmant ce qu’il disait. Il était propriétaire de plusieurs magasins avec seulement un diplôme d’études primaires qu’il accrochait fièrement dans son salon.
Tout compte fait, j’étais très passionné par l’école et j’éprouvais beaucoup de plaisir à avoir de bonnes notes, sans vraiment savoir ce à quoi aboutissaient de bonnes notes. Avec des amis du quartier, on avait toujours une note, un exercice d’avance.
L’école, c’était notre petit monde où connaitre les bons résultats était ce qui faisait la personnalité et on s’y plaisait. À l’examen d’entrée en classe de 6e (1re année du secondaire), j’ai eu l’honneur d’être major de ma ville de San-Pedro dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, sur le littoral, ce qui m’a valu d’être orienté au Lycée scientifique de Yamoussoukro, là où l’État envoyait les enfants qui se distinguaient le plus à l’époque.
Par la suite, j’ai terminé avec un diplôme de maitrise es science de gestion de l’Université de Cocody, avec un passage à l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro, la capitale ivoirienne.
Mon premier emploi a été un véritable défi. Parti pour un stage en comptabilité dans une nouvelle entreprise, mon employeur m’informe quelques jours plus tard qu’ils n’ont pas de comptable sur place et que je devais occuper ce poste. J’ai dû m’adapter rapidement. J’y suis arrivé en me confiant à un ainé de l’université qui occupait un emploi de directeur financier dans une entreprise située dans le même immeuble, l’immeuble CCIA d’Abidjan, actuel siège de la Banque africaine de développement. La réalité, c’est que je devais faire l’interface de leur principal client, un grossiste de noix de cajou basé au Royaume-Uni, puisque j’étais le seul dans cette entreprise à pouvoir m’exprimer en anglais. Je suis donc devenu l’assistant du directeur et j’ai dû concevoir la vie et la survie de l’entreprise avec lui. C’était un défi.
Par la suite, à l’âge de 23 ans, mon oncle, qui était mon tuteur dans mes années d’études à Abidjan, m’a confié qu’une de ses connaissances résidant en France lui avait demandé de trouver un directeur pour son entreprise de communication. Il était convaincu que j’en étais capable. J’étais très heureux de cette proposition et je l’ai acceptée, et ce, en ignorant qu’il s’agissait d’une entreprise quasiment en faillite. J’ai dû composer avec ces facteurs déterminants, car il fallait préserver l’honneur de mon oncle. L’entreprise fut redressée au grand plaisir du promoteur et de mes collaborateurs. J’ai préservé cette responsabilité tout en dirigeant une autre entreprise de panneaux publicitaires, un an avant ma venue au Québec.
Je pense que les opportunités de conduite autonome de projet et de programme ont finalement réveillé en moi ce que j’étais vraiment : quelqu’un qui aimait la libre conception de projets et de programmes, quelqu’un qui aime travailler en équipe à l’avènement de solutions qui contribuent chaque jour à rendre le monde meilleur.
Après avoir initié et mis en œuvre une entreprise dans le domaine publicitaire, y compris l’obtention de l’agrément pour l’affichage publicitaire en Côte d’Ivoire, j’ai compris que les échecs étaient les compléments des cours et modules qui n’étaient pas donnés en classe. Entreprendre, c’est de voir son destin en main être bouleversé si les prévisions ne se réalisent pas. Entreprendre, c’est une aventure qui peut s’arrêter brusquement. Entreprendre, c’est aussi des moments de succès comme on les aime. Du commerce, je suis passé à l’industrie et à d’autres domaines.
Comment les avez-vous surmontés ? Avez-vous déjà songé à abandonner ? Qu’est-ce qui vous a retenu ? Quel échec vous a le plus appris ? Et que retenez-vous de cette expérience ?
L’immigration au Québec est toujours restée ma principale audace, car, à vrai dire, je me suis posé la question de mon avenir au Canada seulement quand j’étais pour la première fois dans l’avion pour Montréal. Je n’avais pas d’emploi qui m’y attendait, pas de logement à part la promesse d’un hébergement temporaire par un ami actuellement en poste au gouvernement du Québec, quelqu’un d’une grande personnalité. Mon épouse n’avait pas de réponses non plus. Deux bébés étaient avec nous avec une seule certitude, l’avion fonçait vers Montréal. Mais comme on le dit si bien en Côte d’Ivoire: « Un avion, ça n’a pas de rétroviseurs pour reculer. » Il ne restait qu’à avancer vers cette nouvelle destination. Je me rappelais tout de même quelques bribes de ma conversation avec mon futur tuteur qui m’avait avisé que ce n’était pas facile, mais qu’en fin de compte ceux qui travaillaient dur s’en sortaient. J’avais toujours été quelqu’un de résilient, et ma sensibilité peu élevée au risque pouvait me conduire dans n’importe quel défi.
Toutefois, je ne connaissais personne d’autre au Québec. Mon seul ami en Amérique du Nord vivait aux États-Unis où il venait de compléter un diplôme de M.B.A. Je suis devenu son tuteur cinq mois plus tard lorsqu’il a immigré au Québec.
L’histoire de mon intégration est plutôt un conte de fées, comme cela n’arrive pas toujours. Avec mon ordinateur et les conseils de mon tuteur, j’ai trouvé un appartement qu’il a bien voulu aller visiter avec moi. Une semaine après notre arrivée au Québec, nous étions dans notre appartement, face à la réalité. On aime ça, le Québec!
J’ai rapidement obtenu un emploi dans mon domaine et au cours de la même année, je suis devenu superviseur de programmes avec tous les défis et les difficultés particulières pour quelqu’un qui connaissait à peine les grandes artères de Montréal, avec une quarantaine d’employés à encadrer. J’ai beaucoup appris auprès des manageurs d’ici.
L’expérience québécoise acquise reste un socle déterminant qui m’a soutenu dans mes ambitions d’entrepreneur.
Plus tard, j’ai profité d’un congé parental pour finaliser un programme de M.B.A. pour cadres à l’UQAM. J’ai toujours partagé mon ambition de mettre en place une entreprise dans le service à la clientèle. J’avoue que j’étais plutôt devant la promptitude de mon patron à partager son expérience, même s’il me répétait que l’entreprise avait encore besoin de mes services.
Après notre voyage d’études en Chine, j’ai finalement décidé de passer à mon compte à temps plein. Étant donné que cela nécessitait plus de temps, ce n’était plus compatible.
Dans mon parcours entrepreneurial, un échec ne m’a pas encore fait changer de projet. En réalité, les échecs sont des moments d’enseignement pratique pour repartir mieux aguerri.
Succès et réalisations De quelle réalisation êtes-vous le plus fier ?
Quel a été votre plus beau moment d’accomplissement jusqu’à aujourd’hui ? Y a-t-il eu un moment où vous vous êtes dit : «Là, j’ai réussi !» ?
M’établir au Québec avec ma famille et réussir au processus d’intégration reste ma plus grande fierté. Vous comprendrez qu’il ne s’agissait pas de business, mais c’est mon projet dont je suis le plus fier. Ce n’était pas donné d’avance, car il s’agissait d’un projet où j’avais mis toute mon énergie à apprendre à plonger sans vraiment m’entrainer à la nage. C’est vraiment cette image que je peux employer, car c’est une situation dont j’ai été témoin quand j’étais encore étudiant à l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro en Côte d’Ivoire. L’un de nos camarades étudiants dont je tairai le nom ici ne savait pas du tout nager et il n’avait qu’une seule obsession… apprendre à plonger. Il faut dire qu’il a plutôt été chanceux, car il a été aperçu à temps au fond de la piscine par un autre étudiant qui s’amusait à immerger sa tête. Il a tout de suite alerté le professeur qui l’a sorti vivant, même s’il avait bu plus qu’à l’habitude! Venir au Québec, pour moi, c’était un peu comme cette situation. D’ailleurs, c’est peut-être le cas pour plusieurs, vu qu’on ne parlait presque jamais des enjeux d’intégration aux candidats. Ils peuvent donc souvent abandonner leur maison, leurs conditions d’emploi et de vie sociales souvent très intéressantes sans se préoccuper de la question d’emploi et d’intégration à destination.
Avec ce que j’ai appris et ce que je continue d’apprendre au Canada, je donne au suivant, y compris à l’écosystème d’affaires de mon pays d’origine. J’en suis très fier. Cette démarche, cette contribution continue à la communauté, c’est ça la réussite pour moi.
J’entreprends dans divers domaines dans le cadre de ce que j’appelle ma carrière et c’est une marche en continu. Il y a des hauts et des bas, pas de conclusion!
Actualité de l’immigration
Chaque jour, nous rencontrons des personnes et des familles aux prises avec des enjeux d’immigration. Notre mission est de les conseiller et les accompagner.
L’après-pandémie de Covid19 a marqué un tournant dans l’immigration au Canada avec la prise par les autorités des mesures pour accommoder certains immigrants temporaires au Canada, mais aussi pour résoudre les questions de pénurie de main-d’œuvre au pays. Je pense que le succès de ces programmes dans le recrutement de main-d’œuvre et de nouvelles installations permanentes de familles au Canada, et particulièrement au Québec, a connu un succès au-delà des attentes des autorités. Les corollaires sont désormais connus, mais l’immigration n’est pas seulement une affaire de chiffres, de nombres ou de calculs économétriques. Il s’agit ici de personnes, de familles qui ont été admises régulièrement pour la plupart au Canada et pour lesquelles la question de l’intégration dans la vie économique et sociale reste un enjeu communautaire majeur. Les autorités s’y emploient assurément.
Il faut par ailleurs souligner la nécessité pour les candidats à l’immigration, surtout ceux qui ont l’ambition de s’établir de façon permanente au Canada, de choisir le bon programme d’immigration. Venir comme visiteur ou étudiant et ne pas se conformer aux exigences de tels programmes peut conduire à un cheminement parfois fastidieux. Il est donc recommandé de se documenter sur le Canada, de se faire accompagner et conseiller par rapport à son projet réel.
La plupart des immigrants temporaires sont des personnes avec des qualifications spécifiques, mais qui manquent souvent d’informations pratiques sur les programmes du Canada. L’une des difficultés des immigrants en général, c’est le peu de connaissances des programmes d’immigration, des solutions d’accueil et d’intégration proposées par les autorités et des organismes accrédités.
Il est bon de savoir que la Loi sur l’immigration prévoit que l’immigration peut également être gérée par décision ministérielle, ce qui implique que la question de l’immigration n’est jamais bien loin des enjeux politiques, et il en a toujours été ainsi. C’est d’ailleurs important que le gouvernement ait une telle prérogative pour continuer d’assurer l’intégrité des programmes. Avec les changements imprévus dans les programmes temporaires au Québec par exemple, beaucoup d’immigrants sont aux désarrois au point de ne pas s’adresser aux autorités ou aux organismes d’accueil, ce qui peut être une erreur.
Apprentissages et habitudes
Être un entrepreneur est d’abord une passion. Ce qui est porté par passion devrait bénéficier de toute notre détermination et transcender les embuches, les difficultés et les défis en général.
Concevoir un projet, travailler avec des équipes et passer du temps utile sur des projets avec la vision d’apporter une solution innovante aux besoins des communautés restent un réel stimulant qui représente le premier gain de l’entrepreneur.
L’entrepreneuriat reste un enjeu majeur pour lequel une préparation mentale peut être requise, mais pas forcément. On y poursuit une vision, celle d’apporter sa contribution à un monde toujours innovant et c’est important de savoir que toutes les bonnes idées ne sont pas forcément des opportunités d’affaires.
Entreprendre dans un DAS – domaine d’activité stratégique – nécessite des études actuelles et prospectives dans ce DAS, incluant les innovations et les mutations en cours.
Les vendeurs de disques 33 tours, tout comme les studios photo qui pullulaient les carrefours en village comme dans les campagnes, sont devenus caducs par l’innovation, mais la photo et la musique continuent d’exister de plus belle. La connaissance du marché est un déterminant majeur qui ne peut être abordé de passage. C’est le plan qui dit ce qu’on débute, ce qu’on utilise aux stades du «start-up», du «scale-up» et au-delà.
L’entrepreneuriat est un métier, une carrière complexe.
Il y a un temps, un lieu, une circonstance et même un style de vie pour chaque projet à lancer. Si je suis un magazine en papier uniquement, ce n’est pas pour exister dans une contrée où tout le monde est passé au digital et voit l’usage du papier comme néfaste pour l’environnement.
Se lancer dans un projet, même pour une entreprise déjà établie, sans études de marché sérieuses est une source d’erreur comme cela est assez documenté. Ce n’est pas une option, il s’agit d’une exigence inhérente à la vie de l’entreprise. Comme je l’ai dit plus tôt, l’entrepreneuriat est d’abord une passion, pas forcément un plaisir. Et sur le chemin de sa passion, on se démotive rarement!
Enfin, comme aimait le répéter le professeur Langlois à ses apprenants de l’UQAM : « C’est très important de savoir où vous allez, car vous pouvez être rendu sans le savoir ».
Impact et engagement Quel impact souhaitez-vous avoir sur votre communauté ou votre secteur Comment redonnez-vous à la société ou soutenez-vous d’autres entrepreneurs ? Qu’est-ce que le succès signifie réellement pour vous ?
Avec mon équipe, nous avons toujours vu notre communauté comme l’essence même de notre passion. Y laisser une empreinte positive est notre passion, contribuer à mieux combler ses besoins est notre défi. Au quotidien, au Canada, nous œuvrons à la prise en charge des besoins, mais au déploiement de notre solution qui vise à faire de l’immigration une expérience mémorable!
Nous appartenons à des groupements d’entrepreneurs, à la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Roussillon, au Collège des consultants en immigration, à l’Association des professionnels en immigration, au CAPIC. Seuls ou dans ces organisations, nous partageons notre savoir et notre savoir-faire, notamment à travers les programmes de mentorat pour les nouveaux consultants en immigration ou en apportant notre expertise à des collègues déjà établis.
La vie des entreprises ne peut s’entrevoir en solitaire. C’est un écosystème imbriqué où tout le plaisir se trouve dans la collaboration. Le succès est donc le fruit d’un retour communautaire positif qui, dès lors, ne peut qu’être un succès de groupe, jamais individuel!
Avenir et perspectives. Quels sont vos projets ou rêves pour les prochaines années ? Y a-t-il une cause ou un défi particulier que vous souhaitez relever à l’avenir ? Où vous voyez-vous dans 5 à 10 ans ?
Je rêve d’un Canada où la communauté noire trouve sa place dans une forte contribution à l’économie canadienne. C’est possible, et ce, dès maintenant. Il faut dire que, dans la plupart de nos pays d’origine, nous n’avions pas été formés pour devenir des entrepreneurs, mais plutôt pour occuper des postes dans une organisation. Aujourd’hui, l’environnement et le contexte mondial sont favorables à des horizons plus ambitieux et le contexte de soutien aux entrepreneurs noirs du Canada en est un fort soutien.
Pour ma part, je reste convaincu que le développement des nouvelles tendances et styles de vie apporte chaque jour davantage de meilleures opportunités d’investissement.
L’entrepreneuriat n’est pas une religion et la capacité à se revirer de bord par l’innovation est déterminante pour assurer sa résilience et son efficacité à long terme.
Quel message fort aimeriez-vous laisser à nos lecteurs aujourd’hui ?
Votre magazine est une lucarne des plus importantes et j’aimerais vous encourager dans cette mission. Vous représentez un projet entrepreneurial réussi qui inspire notre communauté et j’aimerais vous en féliciter.
La plupart des communautés en Amérique du Nord se sont bien établies par l’entrepreneuriat, et l’on peut même voir des domaines dominés manifestement par certaines communautés immigrantes. Elles attirent la sympathie, l’admiration et le respect par le travail ainsi abattu qui contribue à leur donner une meilleure image au sein de la communauté canadienne. C’est de ça qu’il s’agit. Entreprendre, c’est sortir de sa solitude familiale pour s’offrir au reste du monde, offrir une solution qui compte et contribuer à construire un monde meilleur. Comme le dit si bien cet adage africain: « La case est belle lorsque chacun y trouve sa pierre dans les murs ». Nous avons une communauté qui est capable, des gens bien formés et des personnes à même de porter des projets à impact communautaire.
Je vous remercie pour cette initiative et cette opportunité d’affaires!
