Par claude Robitaille.
Chers (ères) lecteurs (trices)
J’aimerais en premier lieu vous souhaiter une très bonne année 2024, Santé et Prospérité!
En ce début d’année, j’ai voulu rédiger un article sur les possibilités extraordinaires de revenus que pourrait avoir Montréal et par surcroit le Québec tout entier.
L’un de ces projets serait l’agrandissement du Palais des Congrès, à défaut d’en construire un autre afin d’accueillir jusqu’à 10 000 congressistes. Actuellement, ce centre de conférences ne peut accueillir que 5 000 visiteurs. C’est bien mais c’est peu quand on pense que Montréal est la seule ville au Monde qui peut accueillir des personnes dans les 2 langues, aucune autre ne présente cette possibilité.
C’est lorsque j’étais directeur général de l’Association Pulmonaire du Québec et que j’effectuais un voyage à Paris pour rencontrer la directrice générale de l’Union Internationale de la Tuberculose et des Maladies Respiratoires (UITMR) que j’ai su cette information. Elle me disait que son organisme et plusieurs autres à travers l’Europe et les États-Unis voulaient venir à Montréal mais que nous n’avions pas suffisamment d’espaces pour tenir un congrès d’envergure.
Fort de cette information, les dirigeants de Tourisme Montréal étaient en faveur d’un tel projet; ce sont plutôt les politiciens qui démontraient des réticences en disant « on ne pourra pas l’agrandir en hauteur » ou encore « nous n’avons pas suffisamment d’hôtels pour les accueillir » ou encore « il n’y a pas beaucoup de congrès de 10 000 personnes ». En somme tout pour ne pas se lancer dans un tel projet. Je leur ai répondu « nous en ferons 3 de 3 000, c’est mieux que 5 000 ». Pourtant c’est de l’argent neuf comme on dit et qui vient de l’extérieur de la province.
Je me suis amusé à faire un petit calcul :
Habituellement, la période pour les congrès est de la mi-janvier à la fin juin et de la mi-septembre à la mi-décembre. Soyons conservateurs, admettons que nous prenons seulement les mois de février à la fin mai et d’octobre à la fin novembre : ceci nous donne 30 semaines et que nous avons 8 000 congressistes à 1 000 $ par semaine pour les repas, l’hôtel et autres. Ceci représente 240 000 visiteurs à 1 000 $ chacun :240 M$ CA.
8 000 X 30 X 1 000 $ = 240 000 000 $, et ceci ne prend en compte le fait que le congrès, comme tout événement, génère des retombées économiques, selon les dires d’Ann Cantin, directrice des communications et du marketing du Palais des congrès de Québec. Elle estime que 1 000 congressistes représentent des retombées économiques d’un million par semaine, alors autre calcul à faire serait celui-ci:
8 000 X 30 X 1 000 000 : 2,4 milliards.
De plus, il faut considérer que 10 % de ces congressistes en profiteront pour visiter le Québec, ce qui engendrera autres 24 millions de revenus pour un total de près de 2,7 milliards de dollars.
Depuis 1967, il n’y a eu que Jean Drapeau qui a fait connaître Montréal avec l’expo 67 et les 57 millions de visiteurs.
Les politiciens s’applaudissent lorsqu’ils voient les retombées de 42 millions de la Formule 1 mais ça ce n’est que 2 semaines pendant l’année et avec la venue des automobiles électriques, ils devront penser à autre chose, pourquoi pas un nouveau centre de congrès.
Prenez note que je vous entretiendrai sur l’expo 67 dans la parution du mois d’avril qui va coïncider avec les 57 années de son ouverture.